18 avr. 2008

Bons souvenirs du front :)

free music




Je vais clôturer cette passe "natation" par des extraits rigolos. Les meilleures conneries des meilleurs moments. Les meilleurs souvenirs, les trucs vachement drôles, quoi. Parce que c'est ça que je veux que vous reteniez. Finalement, les articles précédents, j'aurai pu les appeler thérapie personnelle 2 et 3. Parce qu'ils m'ont fait du bien sans m'en rendre compte. Enfin si un peu. Enfin, on s'en fout.


On a fait les meilleurs coups avec ma copine de l'article précédent (Mathilde). Bien sûr, il y a eu le coup des tampons (que j'ai appris récemment... Je m'en remet pas !).
Mais, ça, c'était elle. Uniquement elle envers moi. J'étais de la même graine. Alors, je ne vous explique pas quand on était réunies. Les bonheur des uns, fait le malheur des autres...


Quelques bons exemples :



A plusieurs reprises, alors que les portables évoluaient petit à petit, nous avons découvert de nouvelles fonctions. Notamment celle du réveil qui fonctionne quand le portable est éteint. Alors on mettait nos portables à sonner à 15 minutes de décalage, vers 2h du matin. Et on lui donnait le portable, le soir. C'est à dire que Monsieur le coatch se trouvait réveillé 2, 3, 4, 5, 6 fois dans la nuit (tout dépendait du nombre qu'on était a participer) avec des sonneries du style : Ohéééé Christian, il est l'heure ! . Jamais, je dis bien jamais il nous a parlé de ces sonneries. Il a toujours fait le fier et n'a jamais avoué.

Toujours avec ces portables, lorsqu'on ne mettait pas les réveils, on prenait un autre portable chez nous (on avait donc deux portables) et avant de lui donner, on enlevait la puce. On était trop malignes ! Le lendemain, il venait frapper comme un bourrin à notre porte pour nous réveiller. Et il n'arrêtait pas le temps qu'on ne lui ouvre pas. Avec Mathilde, on lui jetait des coussins dan la tronche. Hihihihi... Mais bon, on était réveillées quand même. On descendait pour aller déjeuner, on faisait exprès d'oublier nos sacs, nos serviettes pour grappiller des minutes...






En stage. Bien sûr, nous étions sous sa responsabilité. Il surveillait nos repas, notre conduite, tout. Nous avions très peu de quartier libre entre les deux entrainements par jour, les activités que l'on faisait l'après midi... Un jour, des copines et moi avions terriblement envie de bonbons. Rien de grave à 10 ans d'avoir envie de bonbons vous allez dire. Sauf que le supermarché se trouvait... de l'autre côté de l'autoroute. On a donc traversé à 3 grandes godiches l'autoroute pour aller chercher nos malheureux paquets de bonbons. En revenant, c'était l'heure du repas, et nous, ben on avait plus faim. Logique... On avait tout mangé ! Et, on était arrivée en retard au repas. Alors, il nous a pris entre quatre yeux, et nous ben... on a avoué. Et il nous a dit : "Vous êtes vraiment connes parce que quand je faisais ça à votre âge je ne me faisais pas avoir"...

Un autre jour, en stage, vers la fin de la première semaine, nous en avions marre de nager. Et dans le centre où nous étions, il y avait une piscine olympique, chauffée, et une autre, non chauffée. Nous avions rendez vous vers 7h au bassin olympique. Mais, avec Mathilde, je vous l'ai déjà dit, on avait pas envie d'y aller. On est allée se planquer dans le bassin non chauffé, qui, à 7h du matin au mois de février ne devait pas faire bien plus de 5°C. On est ressortie les lèvres bleues, tremblantes. Mais il s'est gentillement occupé de nous et réchauffé en doublant les séries. Et vous savez quoi, le pire du pire pour vous montrer à quel point on est têtue ? Le lendemain, on a recommencé...


Il y a eu aussi ces paris. Les paris, c'était des trucs assez folklos. Avec Mathilde, nous n'avions peur de rien. Un jour, toujours en stage, alors que nous nous entrainions dur en bassin extérieur, la plupart des femmes à côté nageaient les seins nus. Et on a fait un pari avec l'entraineur, si on ne fait pas moins de tel temps à une série, le soir on nagera en sein nus. Ce qui ne faisait envie à personne d'entre nous. Mais comme j'étais assez fainéante, têtue, et si j'avais pas envie de me bouger, rien ne me forçait, je n'ai pas respecté les temps. Et non je n'ai pas fait du seins nus pour l'entrainement mais en maillot deux pièces. C'est vraiment pas pratique. Mais tellement rigolo (Je vous laisse imaginer les fils qui se détachent sans cesse etc... pas chouette !).


Un autre pari. C'était une petite compétition, de niveau régional peut-être. J'étais en finale et je n'avais aucune envie de faire cette finale. Seulement, l'entraineur ne m'avait pas déclaré forfait, j'étais donc obligée de nager. On a fait un pari que je nage les fesses hors de l'eau pendant toute la course, l'entraineur n'étant pas au courant forcément. Je vous laisse imaginer sa tête quand il a vu la dégaine de ma nage. Il a jeté son programme par terre de mauvaiseté, il tournait en rond et hurlait comme un singlé, mouahahahah j'en rigole encore. Moi j'ai du boire trois fois la tasse à force de rire...





Il y avait aussi les restaurants. Les restaurants, c'était rigolo. Notre repas traditionnel, les pâtes. Avec une carafe d'eau. Et pas la peine de rêver à la dame blanche ou à la crème brûlée. A boire, uniquement de l'eau. Sauf que lui se commandait une pression. Alors il se la pétait avec sa pression, et nous, avec notre carafe d'eau, on faisait pitié. Un jour, alors qu'on en avait raz le bol de cette injustice, on a profité qu'il soit parti se servir à manger pour liquider sa boisson. En revenant, nous étions tous morts de rire, et lui, n'a compris que 10 minutes plus tard. On a souffert à l'entrainement après, j'vous l'dis !


Il y a aussi sur la route. Monsieur était un as du volant. Et... Souvent, on s'accrochait. On flippait grave, nous, de derrière. On faisait des courses avec des branleurs en décapotable... Et la route passait bien plus vite.


Il y avait les entrainements. Ca partait de trucs pas très drôles, on n'avançait pas assez donc on se faisait virer, pas gentillement. Mais comme on était très solidaires, avec Mathilde, quand l'une se faisait virer, l'autre sortait aussi. A penser à ça maintenant, on ne pleurait quasiment jamais à cette époque. Je crois que c'est bien plus tard que j'ai appris à pleurer. Donc je disais on sortait, et on faisait autre chose. Parce que si nos parents apprenaient qu'on s'était faites virées, c'était double savon. Et, on avait pas trop besoin de ça. Donc on allait piquer les shampoings perdus au bureau des objets trouvés, et on faisait des foots dans les douches. Quand on entends BOUM BOUM BOUM, on savait que c'était l'entraineur qui nous entendait glousser alors on allait se planquer, on l'entendait dire "Oh les filles on vous entends maintenant vous dégagez !!" et puis il partait BOUM BOUM BOUM et nous on y retournait. On mettait le shampoing partout, ça glissait trop bien ! Une fois, elle s'est ouvert le pied. On rigolait toujours...


Quoi d'autre... Huumm... Ah oui ! Bien sûr ! Avec Mathilde toujours... On se faisait peser avant chaque entrainement. Et pour une fille, c'est pas un passage très simple, surtout que y'a 20 personnes autour tout le temps qui se moque de toi si t'a grossi. Mais avec Mathilde, on s'en foutait. On se donnait rendez vous après le collège, et on allait acheter des paquets de glaces. Et on mangeait les 6 Mars ou Twix à 2 pour pas que ça fonde dans les casiers. Rholalala. Avec ça, on buvait du Coca. Et on rotait salement et on en faisait bien exprès, quand l'entraineur nous disait "Putain c'est quoi ce bordel tu as encore pris ... grammes !"... Et on s'en foutait, mais à un point.





Il y a eu aussi le haut niveau. On se moquait des nageuses qui se la pétait. Genre je fais mon signe de croix avant de nager. Celles qui ne parle pas. Celles qui ont fait les championnats du monde, et qui ont besoin de le dire à tout le monde.

Cette liste est bien loin d'être complète... Mais je crois que ce sont les moments qui m'ont le plus marqué.

Peu importe le niveau que l'on a eu, on est toujours restée les mêmes. Aucune de nous n'a pris la grosse tête, et c'est bien ça qui compte. Rester soi même, voilà ce qu'il faut retenir. Bosser à l'entrainement, subir. "On n'a rien sans rien". Mais aussi veiller à rire, et être fidèle à soi. L'envie de gagner, d'aller au bout se doit d'être accompagnée d'une vie "équilibrée". Des amis, et des gens qui vous aime.

Mais on aime notre entraineur comme un père, et rien n'était plus beau que de voir notre gloire au travers de ses yeux.

Voilà Christian, qui se fiche de son anonymat comme de son premier vélo... Image trouvée sur le blog à Mathilde.



Pour info, il arrête d'entrainer à la fin de l'année. Et ça a tendance à m'émouvoir, ce livre qui se referme. Mais l'Histoire restera marquée à jamais.


Merci à tous pour ces moments, uniques.





Voilà, j'en ai fini avec ma vie et la natation. Je passe à autre chose maintenant. Merci à tout ceux qui ont lu, et sachez que quelle que soit la façon dont vous ayez interprété et ressenti ces articles, je vais bien, et je ne regrette rien de cette époque.



5 commentaires:

Anonyme a dit…

Chère CPEchou,
Chacun a des souvenirs. Plus on est vieux et plus on en a, c'est logique.
Pour les plus taciturnes (tu n'es pas concernée), le mutisme ne se perd qu'à partir de dix ans de séjour en "home" pour vieillards...
A ce moment, cela s'appelle "radotages" car on parle à son chien ou tout seul et on raconte les mêmes choses tout le temps.
J'espère que tu m'avertiras quand je serai dans le cas de figure!
Amitiés

Anonyme a dit…

Anonymat, tss tss... Je me rappelle d'un de tes tous premiers posts (oui, MOI je suis Estelle depuis le début) où on te voyait très bien danser la tecktonik avec ton frangin... ;-)

CPEchou a dit…

Armand > Je crois, qu'en fait, je radote déjà. J'aime tellement ces souvenirs, ce sont tellement des bons moments que je ne me lasse pas de les raconter ;)

Eluise > Oui, mais depuis, tu ne trouve plus une seule photo de moi sur ce blog. Et la plupart des gens (qui commentent) ici sont récents visiteurs, ne savent donc pas quelle tête j'ai... Eh eh...

Anonyme a dit…

Wouh on est des privilégiés alors ! ;-)
(dommage, les nouveaux ont raté un moment d'anthologie ! ;-))

Anonyme a dit…

Moi aussi j'ai vu la vidéo, et ta tête, héhéhéhé !