Ca ne sert à rien de se lamenter sur son sort.
Voilà, j'ai poussé mon coup de gueule, j'ai fait la tronche toute une soirée, c'est bon. Ça n'arrangera pas la situation du pauvre gamin, que je pleure pendant des jours entiers en me disant "Oui, c'est de ma faute je n'aurai pas dû le virer". Oui, je pense que c'est de ma faute. Oui, je regrette de l'avoir exclu. Mais, le mal est fait. J'ai agi comme bon me semblait sur le moment, maintenant, je regrette. Mais est-ce que cela doit jouer sur ma santé, sur mon moral, sur mes études, sur ma vie privée? J'en doute.
Je ne sais pas encore faire le tri vie professionnelle / vie privée, tout est confus dans ma tête.
J'aime ce que je fais de tout mon coeur. Je veux aider ces enfants. Je veux les aider dans leurs devoirs, dans leur projets scolaires. Je veux qu'ils sachent que je suis là pour d'autres choses, si ils en ont besoin, bien que je n'ai pas les compétences pour.
Peut-être que je laisserai une petite trace de moi dans la tête de Jean. En tout cas, il gardera une énorme place dans la mienne. Je vais tout faire en sorte pour le récupérer, malgré que j'y crois peu. Parce que je trouve injuste de ne pas lui avoir laissé sa deuxième chance. Je trouve aussi injuste qu'ils n'aient pas pris en compte ses progrès scolaire, ses résultats. Et aussi à mon avis, c'est un peu limité de se référer à un acte déplacé, a une attitude incorrecte qui n'était pas son comportement habituel, avec moi.
J'ai mal pour lui, mais si on s'arrête a ses propres échecs, on n'avance pas. Alors oui j'ai baissé la tête. Oui j'ai flanché. Oui je me suis remise en cause. Oui j'ai pleuré. Et je n'ai pas honte de le dire car c'est la vérité. (Ouais, ben quoi... J'suis une fille. Et une fille ça pleure des fois / tout le temps (rayer la mention inutile) !)
Mais maintenant, je me relève. Et je repars, plus forte. Souriante, motivée, et envie de trouver des trucs drôles pour ré-alimenter ce blog.
Merci à tous pour votre soutien.
CPEchou, deuxième round. Action !
Après cette petite philosophie pleine d'humour l'auriez vous remarqué, voici une petite sélection du meilleur du pire. Et regardez, sincèrement, ça vaut le coup.
Bon visionnage !
Et de une...
Et de deux...
Et de trois...
Et le meilleur pour la fin (à mon goût...)
6 commentaires:
C'est très difficile de faire le tri entre vie privée et professionnelle, parce que l'on ne peut pas laisser notre bahut, nos élèves à la porte du lycée. On les emmène avec nous. Il me plait bien ton Jean. Un gamin sympa. Mais ceci dit, il y a aussi des règles et s'il ne les respectent pas, il encoure le risque de sortir du système. Il le savait. Tu ne pourras pas sauver le monde, mais tu l'as déjà aidé à un moment ce petit gars. C'est déjà ça.
Tu apprendras au fil du temps, à faire la part des choses, à avancer et à ne pas laisser interférer la vie pro dans ta vie perso... enfin, pas trop souvent ^_^
Faire la part des choses est quelque chose d'extrêmement difficile. Mais comme un de mes lecteurs me l'a déjà dit, on ne peut pas prendre toute la misère du monde sur notre dos, sinon on va flancher. Or, il y a d'autres "Jean" qui ont besoin de toi. Donc hop hop hop, on garde la tête haute et on avance!:o)
Réponse
bbk > Oui, mais quelques semaines, c'est si court... Je doute avoir eu un quelconque effet sur lui. Dommage...
Mamancelib > Pas trop souvent non plus hein. Sinon, c'est la resignation, non mais ! =)
Minipoucine > Je garde la tête haute. Enfin, je fais ce que je peux ! Mais là, ça va.
Merci à... toutes !
y a pas de honte d'avoi pleurer ! je suis un gars et j'ai aucune honte à avouer que j'ai déja pleuré ( je viens juste de remarquer ce blog)
Maxime > Bonjour et bienvenue ! Ben... Pleurer, disons que j'ai ma fierté... Alors j'aime pas trop ça.
Mais bon, ça arrive, des fois, et puis ça passe...
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