Adolescence pleine d'ingratitude : J'ai nommé mon frère

Suis rentrée ce week end. Suis rentrée à ma maison. J'ai pu constaté plusieurs choses :

• Ma mère a [beaucoup] maigri

• Ma chambre est autant en bazar

• J'aimmmmmme mon « monolocale » comme y disent les italiens...

• Mon frère a donné le départ de sa crise d'ado

Mon frère, il fait la gueule. Tout le temps. Aucune reconnaissance. C'est parti là. Crise d'ado renforcée. Calculatrice frontale allumée. Recette du clafoutti detectée.

Pourtant j'ai essayé de faire des efforts. La semaine dernière, j'ai quand même fait fort. Je l'ai emmené en boite alors qu'il avait école le lendemain et tout et tout... Mais non, monsieur, je le fais chier.

Je le fais chier parce que je ne veux pas qu'il mette ses baskets à roulettes pour aller au collège alors que les parents lui disent oui. Je le fais chier parce que je lui dit qu'il ne doit pas dire de gros mots. Qu'il ne doit pas rôter à table. Je le fais chier parce que je lui dit de ranger son sac. Je le fais chier pour tout. Tout. Sauf pour le conduire là où il a besoin. Et pour quelques renseignements, parfois.

Et je ne suis pas soutenue par l'autorité suprême : les parents. Papa n'est pas là ce soir. Maman n'a plus rien à lui dire, elle a trop peur qu'il s'ennerve. Alors, elle punit : elle éteint le modem. Et moi... Ben moi j'ai rien à dire. Donc pas d'internet ce soir.

Pourtant, des fois, c'est cool. Par exemple, ce matin j'suis allée voter avec mon pôpa. C'était bien, j'me sentais grande. Mon frère n'était pas là. On est allée au ciné avec ma mère c't'aprem. On est allée voir les ch'tis c'était super bien. On a rigolé comme des grosses folles. Même qu'elle m'a payé un paquet de dragibus. Avis aux lecteurs, j'adoooore les dragibus. Pauvre de moi étudiante, je n'ai pas toujours de quoi financer cet achat. C'est pourquoi par la présente je vous prie de bien vouloir... Nan mais je rêve, je faisais limite la manche sur mon blog. Et quoi d'autre encore ? Garder des gosses? J'y viens.

Demain matin, départ pour mon studio, et ça m'enchante. Sauf que... Les gens m'ont contacté pour le baby sitting. Et ils ont pas trouvé mieux que de m'appeler devant ma mère. Aide au loyer oblige, payage de dragibus pour rembourer les côtés de ma minijupette, mathématiquement et financièrement, impossibilité de refuser.

Demain soir je me re-colltine les loupiots. J'y crois pas, cette soirée, elle est vraiment NAZE.