16 févr. 2008

Un instant sur Bruges

Imaginez un pays... la Belgique par exemple... Puis vous imaginez encore plus fort... Et vous voyez une ville... Bruges. Et petit à petit vous entrez dans cette ville. Avec vos yeux de voyageurs et vos lunettes de soleil virtuelles, vous voyez des personnes qui marchent, qui courent, qui s'affolent, qui rigolent, qui jouent dans les rues. Puis, vous vous approchez encore plus, et vous voilà au cœur de cette ville. Sur une place. De vos petits yeux, tout vous parait immense.

L'immensité de tous ces magasins. Qui ne sont pas les mêmes que ceux de votre pays, forcément. De temps en temps, vous croisez un C&A qui vous semble familier.

Et ces centaines de gens qui grouillent autour de vous. Des vélos qui s'agitent. Beaucoup de vélos. Des bus qui passent régulièrement. Et vous ne bougez pas. Vous restez là, immobile, fixe sur vos deux jambes. Vous levez la tête et distinguez l'immensité d'une cathédrale. Sur lequel le reflet du soleil scintille. Un gigantesque soleil lui aussi.

Puis vous tournez legèrement la tête. Et apparaissent peu à peu des canaux. Des fleurs. Des gens qui sourient. Des vacanciers qui se cachent derrière leurs lunettes de soleil. Et encore du soleil. Des maisons atypiques. Le reflet de ces maisons sur l'eau. Des chevaux. Des pavés. Des fenêtres. Et des gens. Et encore des gens. Un visage familier. Celui de mon frère.

"- Bon tu viens, oui ?
- Oui... J'arrive"

Position fixe pour quelques derniers instant. Vous sortez l'appareil photo. Clic. Voici ce moment immortalisé à tout jamais. La beauté de cette ville. La vie des gens qui passent. Tout ça dans un cliché. C'est énorme.
Tout ça? Pas tout à fait. Vous avez oublié que durant cet instant, vous respirez. Et pensez fort à tout ceux qui passent le concours à cet instant même. Et à tout ceux qui aimeraient être à votre place. Et aux durs moments passés ces derniers temps qui vont laisser place aux bons moments. Toute une philosophie quoi. Tellement de choses qui se passent en l'espace de deux courtes minutes.

Et vous vous remettez en marche.

Ce sont ces deux minutes qui m'ont regonflé à bloc pour la fin de l'année.


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