Marche à pied jusqu'à la tour Eiffel. Ouais ça fait pas de mal la marche à pied. Traversée d'une partie du champ de mars. Observage de la tour Eiffel. Même que je suis passé dessous. Moi. Juste en dessous. Au milieu. Mais trop la flemme de monter les centaines de marches. C'est marrant de voir qu'à cet endroit, tous les gens ont la tête vers le ciel. C'est beau. Quand on se rend compte que nous aussi, on a la tête vers le ciel. Mais bon, faudrait pas s'attarder non plus, j'ai du chemin à faire.
Je tourne, je tourne. Des métros nulle part. Il commence à se faire tard, je commence à avoir faim. Et mal aux pieds. Paf, un fast food qui tombe bien, un jeune homme qui m'invite à sa table pour que je ne mange pas seule. Trop d'la balle !
Et je repars. Plus motivée que jamais. J'ai désormais banni le mot parisienne inculte de ma tête.Et je m'envole vers le Trocadéro. Non, faut pas déconner non plus, j'menvole pas. Je prends le métro. Rien de très interessant, je revois la tour eiffel. Voui, c'est joli. Mais c'est la tour Eiffel quoi. Déjà vu. Pas de temps à perdre. Hop ! Métro. Direction Cimetière.
Cimetière du père Lachaise. A l'entrée, vente de plan, 2 € le plan. Faut pas prendre les touristes pour des nigauds, j'vais pas me perdre dans ce cimetière. J'entre, j'avance, j'avance, j'avance, j'avance... mais il est interminable ce cimetière ! Pas de personnalités enterrées. Mouais. Ca devait être un truc bien à l'origine. Une dame à côté de moi à un plan. Bon elle va pas me bouffer, je peux lui demander. Elle me propose de la suivre et les personnalités qu'elle a prévu de voir me suffisent amplement. C'est macabre un cimetière, j'vais pas y passer l'aprem non plus. Proust. Apollinaire. Oscar Wilde. Puis on se dirige vers Edith Piaf, quand on aperçoit une tombe très très très fleurie. J'me dis, ben ça doit être elle, vachement populaire encore la nana. Ben non. Figurez vous que c'était la tombe de monsieur Henri Salvador. Là, Estelle s'assoit parce qu'elle en croit pas ses oreilles. Ca fait bizarre. Mais bon, c'est la vie. Maria Callas. Gilbert Becaud. Yves Montant. Simone Signoret. Ingres. Kauffman. La fontaine. Molière. Bourdieu... Quoi? Déjà 2h que je suis dans cet endroit ? Allez, c'est décidé, je sors et je me rapproche du cabaret. Il est 16h00.
Et je repars. Plus motivée que jamais. J'ai désormais banni le mot parisienne inculte de ma tête.Et je m'envole vers le Trocadéro. Non, faut pas déconner non plus, j'menvole pas. Je prends le métro. Rien de très interessant, je revois la tour eiffel. Voui, c'est joli. Mais c'est la tour Eiffel quoi. Déjà vu. Pas de temps à perdre. Hop ! Métro. Direction Cimetière.
Cimetière du père Lachaise. A l'entrée, vente de plan, 2 € le plan. Faut pas prendre les touristes pour des nigauds, j'vais pas me perdre dans ce cimetière. J'entre, j'avance, j'avance, j'avance, j'avance... mais il est interminable ce cimetière ! Pas de personnalités enterrées. Mouais. Ca devait être un truc bien à l'origine. Une dame à côté de moi à un plan. Bon elle va pas me bouffer, je peux lui demander. Elle me propose de la suivre et les personnalités qu'elle a prévu de voir me suffisent amplement. C'est macabre un cimetière, j'vais pas y passer l'aprem non plus. Proust. Apollinaire. Oscar Wilde. Puis on se dirige vers Edith Piaf, quand on aperçoit une tombe très très très fleurie. J'me dis, ben ça doit être elle, vachement populaire encore la nana. Ben non. Figurez vous que c'était la tombe de monsieur Henri Salvador. Là, Estelle s'assoit parce qu'elle en croit pas ses oreilles. Ca fait bizarre. Mais bon, c'est la vie. Maria Callas. Gilbert Becaud. Yves Montant. Simone Signoret. Ingres. Kauffman. La fontaine. Molière. Bourdieu... Quoi? Déjà 2h que je suis dans cet endroit ? Allez, c'est décidé, je sors et je me rapproche du cabaret. Il est 16h00.
J'arrive au cabaret. Enfin... Devant la barrière quoi. Et c'est parti pour trois heure d'attente. Trois lonnngues heures. Puis on rentre, je m'assoit juste à coté de la fille qui joue dans le feuilleton qui remplace un gars une fille sur France 2, et j'le savait même pas. Je l'ai appris au cours de la soirée.
Puis le concert débute, j'ai pas une très bonne place : spot dans la figure, poteau juste au niveau du micro, alors je bouge et je me met juste à côté de la scène, et... à côté de l'entrée des artistes. Alors de temps en temps, je vois Renaud, sa clope au bec. Même que quand je lui souri, il me souri. J'ai essayé plusieurs fois, je vous assure, ça marche ! Il prend même la pause juste pour moi avec Romane, sa femme. Les fans, une photo comme ça, vous en aurez pas beaucoup !
Puis le concert débute, j'ai pas une très bonne place : spot dans la figure, poteau juste au niveau du micro, alors je bouge et je me met juste à côté de la scène, et... à côté de l'entrée des artistes. Alors de temps en temps, je vois Renaud, sa clope au bec. Même que quand je lui souri, il me souri. J'ai essayé plusieurs fois, je vous assure, ça marche ! Il prend même la pause juste pour moi avec Romane, sa femme. Les fans, une photo comme ça, vous en aurez pas beaucoup !
J'ai beau guetter, re guetter, suivre le concert d'un oeil pour apercevoir ne serait-ce qu'un fragment de seconde mon Bénabar, rien jusqu'à 22h. Et là. Je le voit arriver derrière le rideau. Il attend qu'on l'appelle pour venir chanter. Il sourit. Il ne me voit pas, mais moi je sais que c'est lui. Et voilà, il l'appelle. Il s'installe au piano, et chante avec Cali. Puis, une chanson, seul. Magnifique chanson, inédite de concert, je vous trouverai un morceau de paroles que je ressortirai à l'occasion. Je flashe. Je re-flashe. Ce sont mes yeux qui flashent. Pour finalement ne me souvenir que de quelques instants. Et il repart. Ca passé tellement vite. Mais il était à 1 mètre de moi. Il était là. Et moi ici. Et je l'ai laissé passé. Bénabar merci. Merci pour ces dix minutes de bonheur.
J'ai vu Bénabar en concert, dans une toute petite salle, avant qu'il ne devienne vraiment connu. C'est un souvenir fabuleux ... Un régal. les disques que j'ai pu acheté par la suite n'ont jamais à mon avis égalé sa prestation scénique. Alors j'imagine sans peine ...
RépondreSupprimerMerci de ton passage "sur le fil", Estelle, et à bientôt ... (bon courage pour ta préparation !).
Sophie
Derien, et merci pour ton commentaire. Voui Bénabar, je l'avait déjà vu sur scène, mais seulement... en dvd ! Et je suis vraiment heureuse de l'avoir "en vrai". De toute manière j'suis tellement amoureuse -pour de faux- de lui que j'me contente d'un rien. Mais il donne tellement d'energie, tellement de beles paroles, il a tellement de charisme... Rhalalala... Je l'aime tout simplement ! Et je retournerai le voir, ça, c'est sûr ! A bientôt
RépondreSupprimerC'est beau d'être fan !
RépondreSupprimerBon, je note que le plan du père lachaise coûte deux euros, faut que je le prévoie dans mon budget pour mon voyage à Paris avec les élèves ! ;-)
Oui, je confirme, j'ai fait ma rebelle, mais c'est IN-DIS-PEN-SA-BLE ! Et aussi, prévoir des chaussures de marche, parce que par terre ce sont des pavés. Et à force, ça fait mal aux pieds. Je le sais, j'en ai fait les frais. J'ai encore des cloques pour te dire !Sinon très belle visite, et y'en a d'autres que j'ai aps citer à voir (Colette...) Bises et alors, c'est pour quand ce voyage à Paris ?
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