Une journée pas comme les autres

" Never made it as a wise man
I couldn't cut it as a poor man stealin'
Tired of livin' like a blind man
I'm sick inside without a sense of feelin
And this is how you remind me
This is how you remind me "

... Le reveil qui sonne. Et mon lit qui est si confortable qu'il me coute de le quitter. Je tente de me rendormir, mais non. Il re-sonne 5 minutes plus tard. Tant pis. Je re-tenterai demain. Je me lève et traine des pieds, emmenant tout un nuage avec moi. Ca s'appelle, être dans le brouillard total. Alors je descends. Préparation du matin. Dejeuner. Douche. Et me voilà en forme pour affronter une journée !

Depart. Bisoux tout le monde. Départ pour 15 jours, cette fois c'est sûr. Et j'arrive dans cette ville. Dans cette fac. Ou tout n'est qu'individualisme. Ou chacun tente de trouver sa place, en vain. Premier cour du deuxième semestre. Oui, déjà le deuxième semestre. Moi, déjà au deuxième semestre? Prise de conscience. Ouh la. M'enfin, faut pas stresser. C'est comme ça de toute manière.

Le temps d'ouvrir mes petits yeux dans cet amphi, qui, par la magie du nouveau semestre, bat de nouveau son plein, et je me dis que cette journée, j'la sens bien. Tout comme de fait, le cour interessant. J'arrive même à m'épater, en sortant des connaissances enfouie dans un coin "CPE" de mon cerveau. On parle de Debarbieux, de l'éducation. Mes petits z'yeux s'ouvrent petit à petit, et je suis épanouie par tout ce qu'on me propose là. Ce que j'aime.

Après le cours, direction cafet. Je retrouve des amis. Y'a un mec. Piouf. Un canon. Une bombe. Il a des z'yeux. Pis ce charmant jeune homme, il n'a pas été au cours d'avant. Alors quelle occasion n'est-ce pas? Je lui sors toute ma science, tout ce que j'ai compris, tout ce que le prof a dit. Hum. GE-NIAL. Pis j'lui propose de lui laisser mon cours (oui ça fera une occaz' pour qu'on se revoit, et en dehors des cours de préférence, non ?) Il pars manger. Alors, comme tous les midis, c'est pas la faim qui m'envahi, je vais à la BU réviser... THE concours jusqu'à 15h30. Voui j'avais pas grand chose d'autre à faire.

J'ai bossé sur la fracture scolaire. Un sujet que je ne connaissais pas très bien. C'est un thème interessant. Je vais m'y pencher les jours qui suivent, le peu de cours (pas de TD, pas de langue, pas d'UO...) que j'ai me le permettent. Je fais le tour de tous les blogs des z'environs. Puis, je me suis dit : "Si j'empreintais un livre ?" La décision ne fut pas longue à prendre, et j'arrive au "comptoir", bonjour, j'lui présente mon livre, elle fait son travail... et moi je n'ai pas grand chose d'autre à faire que de regarder ce le "comptoir". Et vous savez pas ce que j'y ai trouvé ? Une offre "d'emploi", proposant aux étudiants d'effectuer de l'aide aux devoirs à des collégiens... dans le collège où j'ai fait le stage. Le premier stage. Mais c'est pas génial ça ? Alors j'ai relevé le numéro. Et j'apelle demain. Parcequ'il fallait que j'aille en cours de statistiques.

Pis en cours de statistiques, j'ai changé de TD. Parce que j'fais italien. C'est un bazar pas croyable, pauvre secrétaire, je me demande comment elle s'y retrouve. Bon. J'arrive en stats. Le prof est d'une beaaaauuté =D... Et un accent... Il doit avoir des racines espagnole. Il a des yeux. J'en faisais même exprès de lui demander de repeter pour qu'il me regarde. Bizarrement, j'ai plus envie de sècher le cours de stats. Parce que c'est vraiment compliqué tout ces termes scientifiques. Y'a de quoi avoir envie de faire des cours... particuliers ! Puis prévision d'une soirée le 22/02. J'vais faire en sorte d'y aller. Va falloir négocier le prêt de voiture.

Et me revoilà dans ma chambre. A re-traîner des pieds. A me dire que c'est une journée comme les autres. Que demain matin mon reveil refera...

"Never made it as a wise man
I couldn't cut it as a poor man stealin'
Tired of livin' like a blind man
I'm sick inside without a sense of feelin
And this is how you remind me
This is how you remind me"

Et que finallement... Tout cela n'était peut-etre qu'un rêve...