Entretien avec le jury - The one

Ta dam. Je l'avais dit. Je l'ai fait. Quel "plaisir" de s'y atteler après une dure semaine comme celle-ci. Voilà, mon premier entretien à présenter au jury. C'est un peu d'émotion aussi. C'est bête. Je sais. J'aurai tellement aimé lui lire en face. En vrai. Mais c'est impossible. J'me fais du mal pour rien. Arrête de penser à ça, CPEchou.

Si vous en avez le courage -ultime défi-, dîtes SINCEREMENT ce qui ne va pas. Je précise quand même. Je l'ai fait seule. Alors, forcément qu'y'a des choses qui n'vont pas. J'ai seulement demandé quelques modalités par ci par là. N'ayez pas peur, j'accepte la critique, et ça me sert justement pour rebondir, et faire bien mieux.
Si vraiment je vous fait peur, postez en anonyme.
Si vous ne voulez pas poster, ben ne postez pas. L'important c'est que le message soit passé : CPEchou est motivée, le métier n'est pas perdu, attendez les z'amis, je prends la relève.
Si y'a des choses positives, ça fait toujours plaisir à entendre. Forcément.

Une dernière chose. Si vous avez des idées de questions que l'on pourrait me poser suite à cette présentation, et que vous m'autorisez à y répondre publiquement, n'hésitez pas. Je tenterai de répondre aux questions posées.
Je m'autorise à consulter les textes de référence si certaines questions me sont totalement étrangères.

Voilà, maintenant, place à la présentation - En parlé = 8 minutes - Bonne lecture !





"Bonjour, je m'appelle CPEchou. J'ai ... ans et c'est la fois moins 3 que je passe concours.

Au travers de mes années en tant qu'élève du secondaire, j'ai été convaincue que ce métier était celui que je voulais faire, notamment par l'observation du métier, mais aussi par intervention d'une professionnelle qui m'a donné l'envie de rendre ce qu'elle m'a apporté.

J'ai obtenu mon bac économique et social avec mention en juin 2007. Il fut pour moi un enseignement interéssant car il m'a permis de découvrir la société et y trouver des aspects que je n'y connaissais pas, notamment des notions sociales.

C'est pourquoi j'ai choisi de continuer à apprendre la sociologie en enseignement supérieur et d'y suivre un double enseignement, l'histoire, pour compléter ma formation. Je pense que la sociologie traitant de phénomènes sociaux et l'histoire me permettant d'avoir une vision globale sur l'évolution des sociétés, sont les matières qui me permettront d'acquérir un savoir plus grand et plus orienté vers le concours.

Durant ma première année de licence, j'ai eu l'occasion de faire un stage d'observation dans un collège puis dans un lycée, d'une durée de deux semaines en tout. Bien que courts, ces stages furent instructifs sur la réalité, le quotidien du métier de CPE et me donnèrent davantage l'envie et la motivation afin de poursuivre dans cette voie. J'ai, par ailleurs, grâce à l'intermédiaire de CPE déjà en poste qui m'aident à acceder à la fonction elle-même, commencé à lire des revues telles que le "Bulletin officiel" ou encore "Le monde de l'Education" qui m'ont apporté dès lors une connaissance théorique satisfaisante des textes, en parrallèle de mes études, et ce, dès l'obtention de mon bac.

Par la suite, j'ai pour objectif de passer une licence des sciences de l'éducation, parce que bien que la sociologie m'intéresse, l'éducation, la pédagogie, les moyens d'actions sur tous les phénomènes qui se déroulent tels que la violence scolaire ou l'absentéisme sont bien plus intéressants que toutes les autres matières que l'on puisse m'enseigner.

Je pense que cette formation, regroupant sociologie, histoire et éducation est la plus complète qu'on puisse faire pour passer le concours des CPE parce qu'elle permet d'acquérir des capacités de rédaction, mais aussi de synthétisation, ainsi que de prendre du recul sur les évènements qui se déroulent et sur ceux qui se sont déroulés. Bien entendu, il n'y a pas de parcours propice au passage du concours, mais à mes yeux, certains d'entres eux préparent mieux à cette fonction, tout d'abord pour ce qui y est enseigné, mais aussi de par les approches qu'on y étudie et les manières de travailler.

Mon parcours en sociologie m'a appris à étudier des phénomènes sociaux, les analyser et donc à mieux cerner la structure sociale. L'école et la société sont à mon avis en relation directe, c'est pourquoi connaître l'école passe avant tout par une certaine connaissance de la société. S'introduire dans la société nécessite une certaine socialisation qui peut s'effectuer en priorité par la famille, mais aussi grâce aux pairs. L'école, elle, joue un grand rôle d'intégration chez les adolescents et certains ont, à cette époque difficile de leur vie, des difficultés à s'intégrer. Notamment de par leurs différences, qu'ils assument plus ou moins bien. Le rôle du CPE est en partie là. Il est d'aider ces jeunes à se construire, à bâtir un avenir qui leur ressemble et leur apporter en complément de celle éventuellement donnée par les parents, une éducation.

Eduquer signifie pour moi inculquer des règles de vie, ce qui est la fonction la plus importante du métier. Il ne s'agit pas seulement de punir, de sanctionner, mais apprendre aux pré-citoyens ce qu'est réellement la société, et leur apprendre à vivre en conséquence (respecter autrui, mais aussi se respecter soi-même).

Je suis déterminée à être CPE, à l'idée de transmettre ces valeurs que sont la tolérance, le respect... Chaque expérience qui passe me pousse encore plus dans cette motivation. Cependant, je pense que cette détermination n'est pas une qualité suffisante pour former une bonne CPE. En effet, être une CPE de qualité passe par une capacité de gestion des imprévus, de réel calme, d'écoute, d'organisation, de gestion d'une équipe, de prise de décisions et de recul sur certaines situations et enfin et surtout d'adaptation.

Le CPE s'adapte à ce qui se présente à lui. Et avec détermination, il permet le bon fonctionnement de l'établissement. D'où l'implication et la motivation nécessaire."

Alors, convaincus ? Chuis motivée, vous en êtes sûrs ? Sûrs ???

Ajouter un commentaire

_____